emploi Archives - frontcommun.fr https://www.frontcommun.fr/tag/emploi/ Mon, 08 Jul 2024 12:51:29 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.4.5 https://www.frontcommun.fr/wp-content/uploads/BVs9DQ/2022/01/cropped-syndicalisme-32x32.png emploi Archives - frontcommun.fr https://www.frontcommun.fr/tag/emploi/ 32 32 Crise et licenciements au casino : conjoncturel ou structurel ? https://www.frontcommun.fr/2022/01/09/des-licenciements-dans-les-casinos/ https://www.frontcommun.fr/2022/01/09/des-licenciements-dans-les-casinos/#respond Sun, 09 Jan 2022 23:57:41 +0000 https://www.frontcommun.fr/?p=19 Depuis la deuxième partie du 20ième siècle, les jeux de casino sont devenus très populaires dans le monde. Ils le sont même encore plus à l’ère d’internet avec l’avènement des casinos en ligne. Cette importante transformation n’est pas sans conséquence sur les casinos traditionnels même si elle ne semble pas la cause de nombreux licenciements ... Lire la suite

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Depuis la deuxième partie du 20ième siècle, les jeux de casino sont devenus très populaires dans le monde. Ils le sont même encore plus à l’ère d’internet avec l’avènement des casinos en ligne. Cette importante transformation n’est pas sans conséquence sur les casinos traditionnels même si elle ne semble pas la cause de nombreux licenciements relevé sur l’année 2020. Dans un contexte de crise d’une crise Covid qui n’a que trop perduré, les acteurs comme les promoteurs de casinos traditionnels s’inquiètent. Un point sur ce secteur devenu sensible.

La situation des casinotiers traditionnels devient inquiétante

Le secteur des jeux de casinos compte aujourd’hui en France près de 15 000 emplois directs et 45 000 emplois indirects. Sans être titanesque comme bassin d’emploi, ce secteur niche représente un poids non négligeable dans la balance. Les mesures sanitaires ne semblent pas les seules en cause et le secteur doit faire face à de sérieuses baisses de fréquentations. Les casinos n’auraient-ils plus la cote ? Il va être difficile d’y voir clair tant que le climat de peur règnera autour de l’épidémie. On sait bien que les lieux de divertissements pâtissent le plus de cette atmosphère. Quoi de plus déprimant que de se rendre masqué dans un lieu de détente ?

Avec l’avènement du numérique, une partie de la clientèle de ces casinotiers traditionnels s’est peut-être aussi tournée vers les loisirs virtuels. De nouveaux acteurs comme le casino en ligne « Play Regal » deviennent de plus en plus populaires. Le site casinosenligne.net en parle d’ailleurs dans sa revue des meilleurs casinos en ligne français. On sait que la crise sanitaire a clairement profité aux jeux et aux casinos en ligne. L’observateur du jeu s’en est même inquiété l’année dernière. On imagine que ces établissements de jeu virtuels ont du développer de nombreux efforts commerciaux et marketing pour tenter de fidéliser cette manne de nouveaux clients. On sait que les casinos du web et le sites de jeux en ligne sont très agressifs sur les offres commerciales. Entre offre bonus, accessibilité et ouverture 24/24, ils possèdent aussi des avantages que ne peuvent pas toujours offrir les casinos traditionnels. Cet état de fait n’est peut-être pas sans conséquence sur les recettes de ces derniers ? Difficile à affirmer. On sait juste qu’il est légalement interdit pour les casinos du sol français d’exploiter leur jeux en ligne.

Mais alors l’âge d’or des casinos traditionnels commencerait-il à s’essouffler ? Il est peut-être temps pour le secteur d’innover et de trouver de nouveaux débouchés pour attirer à nouveau le monde dans ses salles ? Selon les explications fournies par le directeur du groupe Barrière pour justifier les licenciements, le casino ne connait plus son taux de fréquentation habituelle d’il y a quelques années. Il en résulte une chute radicale de leurs recettes que les aides de l’Etat en relation à la Covid n’ont pas suffi à compenser. Voilà ce qui expliquerait les mesures de licenciements observées. Cependant, ces arguments n’ont pas semblé convaincre les syndicats qui ont pu juger les licenciements effectués comme opportunistes.

Si, dans la foulée de l’industrie de la restauration et de l’hôtellerie, les licenciements du secteur sur l’année 2021 ne se comptaient pas non plus par centaines, ce genre de mesure n’est jamais de bonne augure et tout le monde attend désormais de voir les signes d’une véritable reprise.

Un syndicalisme ébranlé

A propos de syndicats de casinos français, ils ne fédèrent pas l’ensemble des établissements de jeu. Ainsi, le syndicat des casinos de France regroupe 80 casinos, dont le groupe Barrière. En dehors de ce syndicat, il existe également le syndicat des casinos modernes. On note qu’environ 46 entreprises de casino sur 170 sont restées hors syndicat. Cette division s’explique essentiellement par la concurrence farouche qui existe entre ces diverses entreprises. Pareillement, les manœuvres de débauchage de personnel constituent l’une des principales causes des divisions rencontrées au sein des syndicats de casinos. Difficile de s’allier dans ce contexte.

Tout cela n’est pas sans conséquence sur le secteur du casino. La première répercussion, la plus importante d’ailleurs étant le manque de représentativité de ces syndicats. Les casinos ont quelquefois beaucoup de mal à se faire entendre au vue de réel manque de cohésion interne. Au bout du compte, ces divisions au sein du secteur du casino sont préjudiciables aux intérêts de l’ensemble et il ne serait pas inepte de réfléchir à à une meilleure cohésion interne qui ne pourrait que jouer en faveur des casinos, de leurs intérêts, et de leur image.

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Chômage partiel : un monde sous perfusion https://www.frontcommun.fr/2022/01/09/chomage-partiel-un-monde-sous-perfusion/ https://www.frontcommun.fr/2022/01/09/chomage-partiel-un-monde-sous-perfusion/#respond Sun, 09 Jan 2022 19:19:37 +0000 https://www.frontcommun.fr/?p=17 La crise du covid-19 a provoqué une baisse générale de l’activité des entreprises dans le monde entier. Face à cette situation qui n’a pas fini de montrer ses véritables effets, le chômage partiel a été une solution de premier ordre. Les règles en application ont toutefois évolué progressivement depuis 2021. Les nouvelles réformes du chômage ... Lire la suite

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La crise du covid-19 a provoqué une baisse générale de l’activité des entreprises dans le monde entier. Face à cette situation qui n’a pas fini de montrer ses véritables effets, le chômage partiel a été une solution de premier ordre. Les règles en application ont toutefois évolué progressivement depuis 2021.

Les nouvelles réformes du chômage partiel pour 2022

Comme que la crise sanitaire est toujours d’actualité, de nombreux employés bénéficieront de 70 % de leur salaire brut et ceci jusqu’à la fin du mois de janvier 2022. Le 1er février 2022 est désormais la nouvelle date fixée pour la réduction de l’indemnité de certains salariés.

Les entreprises exerçant dans certains secteurs d’activités protégés ou touchés par une fermeture administrative, continueront à être indemnisées à 100 % par l’État. Cela durera au minimum jusqu’à la fin du mois de janvier 2022. Grâce à cette indemnisation, certaines entreprises n’ont donc aucun reste à charge. Cela veut dire que l’État s’occupe de la totalité du coût du chômage partiel concernant ces entreprises. Cette prise en charge sera progressivement diminuée sur le temps.

Le chômage partiel diminue en 2022

Durant toute l’année 2021, le chômage partiel a connu une baisse de valeur. Cette diminution de l’allocation et de l’indemnité s’applique aussi bien aux salariés qu’aux entreprises. Concernant les salariés impactés par le chômage partiel, ils ne reçoivent désormais plus que 60 % de leur salaire brut depuis le 1er juillet 2021. En somme, le chômage partiel est donc passé à 72 % au lieu des 84 % versés auparavant.

Les salariés de certains secteurs sont aussi concernés. Il s’agit des employés des services de tourisme, d’hôtellerie, de sport, ou d’autres employés intervenant dans des entreprises gravement atteintes par la crise. Ils continuaient à recevoir 70 % de leur salaire brut comme indemnité de chômage partiel jusqu’à la fin du mois d’août 2021. Ce n’est qu’à partir du mois de septembre que ce pourcentage a connu une diminution de 10 %, passant désormais à 60 % du salaire brut comme dans le cas général.

Ce qui est sûr, l’État procédera certainement à de nouvelles réductions du montant du chômage partiel, à mesure que la crise sanitaire connaîtra une amélioration. Ce qui est encore plus sûr c’est que les emplois disparus mettront du temps à se recréer. Bien entendu, le « quoi qu’il en coûte » pèsera également sur les années à venir mais aussi sur les générations futures sous forme d’intérêts, ceux d’une dette devenue abyssale.

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Fermeture des discothèques : le SNDLL dénonce une discrimination https://www.frontcommun.fr/2022/01/09/fermeture-des-discotheques-le-sndll-denonce-une-discrimination/ https://www.frontcommun.fr/2022/01/09/fermeture-des-discotheques-le-sndll-denonce-une-discrimination/#respond Sun, 09 Jan 2022 19:09:26 +0000 https://www.frontcommun.fr/?p=15 Depuis le début de la crise du Covid, les proclamations de fermeture des discothèques n’ont pas cessé de déclencher les hostilités entre les représentants du monde de la nuit et le gouvernement. En Décembre dernier, la coupe était pleine pour le Syndicat National des Discothèques et des lieux de Loisirs (SNDLL) qui décidait de saisir ... Lire la suite

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Depuis le début de la crise du Covid, les proclamations de fermeture des discothèques n’ont pas cessé de déclencher les hostilités entre les représentants du monde de la nuit et le gouvernement. En Décembre dernier, la coupe était pleine pour le Syndicat National des Discothèques et des lieux de Loisirs (SNDLL) qui décidait de saisir le Conseil d’État en dénonçant une discrimination injuste de la profession.

Décision sans concertation

Le 7 décembre 2021, une décision du gouvernement français annonce la fermeture des discothèques pour une nouvelle période de quatre semaines. Ainsi, jusqu’au 6 janvier, ces établissements sont mis à l’arrêt. Face à cette décision surprenante dans une période particulièrement importante pour les établissements de nuit, le président du SNDLL, Christian Jouny a dénoncé une chasse aux sorcières mise en place par le gouvernement. Cette affirmation semble plutôt légitime, quand on sait que les bars, restaurants et autres lieux de loisirs continuaient de fonctionner sans restriction.

Abondant dans le même sens, Morgan Dalle, patron de « l’Antique » à Béthune et représentant du SOS CHRD (Café, Restaurant, Discothèque) en détresse, soutenait, à son tour, la légitimité de la saisine. En effet, la décision fut prise par l’exécutif de manière unilatérale et sans la moindre consultation des parties les plus concernées. Soulignant cet aspect déroutant du communiqué, les discothèques se sentent, à nouveau, comme les dindons d’une farce minutieusement cuisinée par le gouvernement, en un mot, victime d’une discrimination arbitraire et non fondée.

Irrationalité derrière la fermeture des discothèques

Pendant la période dite de fermeture, plusieurs établissements comme les bars et restaurants continuaient d’avoir le droit de continuer leurs activités. De même, pour des évènements d’envergures à l’image du concert de Ninho pour un rassemblement de 17 000 personnes, aucun problème. De tels constats ont poussé Morgan Dalle à souligner l’irrationalité flagrante de la mesure de fermeture des discothèques d’autant que selon lui les précédentes fermetures n’ont absolument rien changé.

De son côté, le SNDLL n’a cessé de clamer haut et fort le sentiment d’injustice ressenti face aux mesures barrières fréquemment violées par de nombreux espaces autorisés à rester ouverts. Christian Jouny considère que le gouvernement expose la profession aux critiques de l’opinion publique. Il estime que plusieurs personnes pourraient désigner les discothèques comme étant les principaux lieux de contamination. De quoi créer un dommage durable sur la profession mais ce n’est pas la première fois que ce gouvernement dressera les français les uns contre les autres.

Tout espoir n’est pas perdu

Ce sont plus de 40 000 emplois qui ont été mis à l’arrêt par la fermeture des discothèques. Face aux revendications des principaux concernés, le gouvernement a publié un communiqué interdisant aux citoyens de danser dans les établissements encore ouverts. Cette réponse demeure insuffisante pour les discothèques qui estiment toujours que le gouvernement fait d’eux des boucs émissaires. Cependant, tout espoir n’est pas encore perdu, puisqu’en juin un premier avertissement avait déjà été donné au gouvernement.

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